Cette randonnée longe les gorges du Bès dans la partie amont offrant de superbes paysages.
Accès au départ : pour se rendre à Valiette, depuis ANTERRIEUX, prendre la RD889 en direction de SAINT-CHELY, puis à gauche la petite route direction les gorges du Bès. Faire 1 kilomètre puis prendre à droite direction Valiette. Se garer à l'entrée du village.
D. Depuis l'entrée du village, revenir sur ces pas en empruntant la route, et prendre le deuxième chemin à gauche.
1. A la route, prendre à gauche jusqu'au barrage, passer derrière les installations et suivre le sentier parallèle au Bès.
2. Continuer tout droit.
3. Prendre à droite le sentier dans la forêt, puis traverser le ru et remonter dans la petite prairie.
4. Prendre à gauche et suivre le chemin qui remonte jusqu'à Chazals.
5. Dans Chazals, prendre le premier chemin à gauche, passer derrière une ferme et continuer le chemin toujours tout droit (balisage jaune et rouge, il s'agit d'un GR® de pays), à la route prendre à gauche pour revenir au départ.
UN TUNNEL DANS LA MONTAGNE
Pour des besoins militaires nés de la Première Guerre Mondiale, l'usine métallurgique de SAINT-CHELY D'APCHER en Lozère, fut amenée à produire un acier spécial pour l'armement. Pour répondre à cette demande, il était indispensable à l'usine de disposer d'une importante quantité d'électricité. C'est alors que naquit l'idée de barrage sur le Bès.
Le projet consistait à construire une retenue sur la rivière près de VALIETTE, d'amener l'eau jusqu'à une "chambre de mise en charge" située à 144 m en aplomb de l'usine du Vergne grâce à un conduit souterrain creusé à flanc de coteau sur la rive gauche du Bès, sur une longueur de 4,5 km.
Les travaux débutèrent en 1916 pour s'achever en 1919. Près de mille ouvriers y prirent part. Parmi eux, des prisonniers de guerre, de la main d'œuvre étrangère et notamment des Espagnols (d'où le nom de SENTIER DES ESPAGNOLS), des femmes (les hommes étant au front). Pour les aider, 34 chevaux, 9 ânes, 46 bœufs et la route qui mène du Pont du Vergne à SAINT-CHELY D'APCHER.
Chaque soir, les prisonniers étaient ramenés dans des baraquements dont on peut apercevoir les vestiges en bordure de la route départementale, dénommée depuis ROUTE DU CAMP, au croisement avec celle qui conduit à CHAZALS.
Quant à la cantine, elle se situait, comme en témoignent quelques ruines, le long du Bès. Le temps a passé. Aujourd'hui, l'usine de SAINT-CHELY D'APCHER est encore en activité. Filière du groupe SOALHAC, elle emploie 254 ouvriers et produit un acier de haute technologie destiné à la fabrication de tôles magnétiques à des fins diverses qui vont du moteur du TGV, à l'essuie-glace et au sèche-cheveux.