Un village situé dans une clairière, au cœur d’une forêt aux essences variées (sapin pectiné, hêtre, bouleau, pin sylvestre, sorbier des oiseleurs…).Blotti au pied du suc volcanique de Montmeyrols, protégé par Notre Dame de la Montagne.
D) Départ de la place du monument aux Morts de Soulages. Passer devant l’église et prendre le chemin juste derrière à droite, puis rejoindre la route en direction du Suc de Montmeyrols. Attention : itinéraire temporairement dévié à partir du 10 août 2021 jusqu'à nouvel ordre. Ne pas prendre le chemin juste derrière l'église à droite, mais suivre la route qui monte derrière le village et rejoindre par la route le hameau de Montmeyrols.
1) Après cette pause buissonnière, continuer tout droit puis contourner le suc, sinon tourner à gauche et continuer sur un chemin pendant 1 km jusqu’à la D 701. Traverser la départementale. Suivre la route de Leyrinoux sur 400 m jusqu’au carrefour du Monteil. Prendre tout droit sur 500 m, puis tourner à gauche. Suivre le chemin de terre qui s’enfonce dans un bois de résineux, continuer toujours tout droit puis tourner à gauche jusqu’à une clairière.
2) Couper la route du Monteil. Descendre à travers une plantation. Traverser un ruisseau et rejoindre Soulages par un chemin de terre à gauche.
3) Continuer tout droit puis rejoindre le point de départ dans le bourg du village.
Les pauses buissonnières
D) Émergeant de la vaste forêt de la commune, la place du bourg de Soulages avec son four et son monument aux morts, est dominée par une église. Rapprochez-vous : on peut observer sur la tour carrée de son clocher un magnifique blason sculpté, celui des Seigneurs de Montsuc qui avaient un château sur une colline du même nom située sur la commune.
Le blason est l’un des vestiges de ce bâtiment, aujourd’hui détruit, et dont les gens du pays, ont comme pour tant d’autres châteaux, réutilisé les pierres pour les murs de leurs maisons.
1) Le sommet basaltique du suc de Montmeyrols est placé sous la protection de Notre Dame de la Montagne. Cette statue a été érigée en 1911 : le chemin que vous avez suivi au départ de l’église était bordé de quatorze croix, aujourd’hui disparues, représentent les stations du Christ lors de la crucifixion. Notre Dame de la Montagne fait l’objet d’un pèlerinage à l’occasion de la fête de l’Assomption le 15 août. La récompense de votre ascension ? Une superbe vue sur les Monts de la Margeride, du Cantal et du Velay, où l’on devine aussi le clocher de Soulages, le village de Rageade et son église, dotée d’un clocher à peigne et Lastic, perché sur une éminence basaltique.
2) Sur le chemin des écoliers de Leyrinoux à Soulages, une vaste clairière se cache dans la forêt peuplée de hêtres, de chênes, de pins sylvestres, de sapins pectinés, d’épicéas, de noisetiers et de houx… mais aussi de sangliers et de chevreuils. Cet espace sert de lieu de débardage du bois pour les exploitants forestiers. Cette ressource est notamment utilisée pour la fabrication de charpentes (les sapins pectinés) et pour le chauffage au bois (les hêtres). Cette forêt est pour l’essentiel une futaie jardinée : les arbres d’essences diverses ne sont pas tous plantés ou coupés au même moment, ce qui confère une impression de diversité et de vitalité aux sous-bois de Soulages.
3) Pour le repas de midi, les enfants mangent dans l’école de Soulages. Ils faisaient chauffer leur canquette, petit récipient métallique qu’ils avaient emmené dans leur musette, sur le poêle de la salle de classe et mangeaient parfois dans l’appartement de l’institutrice. Dans les dernières années, les enfants prenaient le repas de midi chez une habitante du bourg de Soulages. L’école a fermé ses portes en 1989, faute d’élèves.
Le saviez-vous ?
L'équipement de l'écolier. Tout au long du XXième siècle, l'équipement de l'écolier a évolué : armé de sa musette qui était parfois lourde des cahiers, des livres et du repas de midi des enfants d'une même famille "c'est toujours moi qui porte la musette, je ne peux pas grandir !", proteste un jeune élève de La Ronzière de Soulages dans les années 1960. L'écolier est chaussé de sabots, parfois jusque dans les années 1950, puis de galoches en cuir ferrées durant l'automne et l'hiver et de sandales au printemps, de bottes en caoutchouc dans les années 1960 et 1970, et aujourd'hui d'une paire de baskets.