La randonnée emprunte une partie du parcours de santé dans la forêt de Védrines avant de remonter vers Rioussalat-Haut (belle ferme de caractère).
Accès au point de départ : depuis CHAUDES-AIGUES, prendre direction Rodez sur 4 kilomètres jusqu'à l'embranchement de la route de Védrines.
Départ : Suivre la route de Védrines sur 500 mètres environ.
1. Emprunter la large allée forestière à gauche, jusqu'à la D921, prendre la route à droite sur 500 mètres.
2. Prendre à gauche le large chemin de terre qui remonte jusqu'à la ferme de Rioussalat-Haut, continuer le chemin jusqu'au prochain carrefour.
3. Au carrefour, prendre à gauche la petite route goudronnée pour rejoindre le départ.
LA TOMBE DE JACQUES MONOD
Monument dressé sur le plateau qui domine le Pont rouge, stèle à l'entrée sud du bois de Védrines, pierre et tombe sous quelques pompons de pins d'un monticule témoignent des combats qui se déroulèrent ici les 20 et 21 juin 1944.
Parmi ceux qui ont payé de leur vie leur engagement pour la liberté Jacques MONOD, professeur à Marseille, père de 5 enfants est enterré là, loin de son pays, parce que pressentant peut-être qu'il serait tué, il avait demandé de reposer dans la bruyère à l'endroit même de sa mort.
Dans une lettre adressée à l'un de ses camarades de combat, son épouse écrivait :"c'est un endroit bien beau, au-dessus des agitations des villes et des vallées. Nous le laisserons là, la commune de CHAUDES-AIGUES a donné l'autorisation." En prenant le maquis, le lieutenant Jacques MONOD, fervent chrétien, écrivait à ses amis : "Restez unis. Que nos divergences ne nous écartent jamais du devoir essentiel de demain qui sera de reconstruire les âmes, c'est à dire de leur annoncer l'évangile ; non par devoir social mais par joie et reconnaissance envers Notre Père qui nous a tant aimés.
Avec lui le lieutenant VIMARD d'Espalion et Isaac HERSTENSTEIN, roumain d'origine, ont été également tués au bois de Védrines.
Le 31 août 1947, lors de l'inauguration du monument du Pont Rouge, Antonin LAC alias FRED disait : « La Résistance n'appartient à personne, à aucun homme, à aucun clan, à aucun parti. Elle a été pour chacun un acte individuel, et pur de toute influence ».