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Distance: 6.5 km
Durée: 02h00
Niveau: Facile
Dénivelé: 182 D+
Val d'Arcomie
Boucle
Cailloux, Terre, Non adapté aux poussettes
Bleu
Toute l'année.
À pied

Un circuit pour combler le regard avec les paysages des gorges de la Truyère et les vastes panoramas sur la Margeride et l’Aubrac ; mais aussi un chemin de mémoire avec la magnifique ferme de Pierre Allègre à Loubaresse.

D) De l’église de Loubaresse, prendre la direction de la D 909.

1) Avant le passage à niveau, s’engager sur un chemin logeant la voie ferrée pour rejoindre une route et des habitations.

2) Prendre un chemin à gauche sur 400 m environ.

3) Quitter le chemin principal et virer à droite sous une pinède ; retrouver 150 m plus loin, un chemin bien marqué.

4) A l’entrée de Clavières d’Outre, descendre à gauche sur un chemin et rejoindre une route dans un lacet.

5) Prendre à gauche une route sortant du village et devenant chemin pour rejoindre un autre chemin, perpendiculaire, sur lequel on s’engage à droite pour atteindre la D 48.

6) Suivre la route à gauche en descente. Elle décrit deux lacets.

7) Hors circuit : continuer sur la D 48, puis, avant le pont sur la Truyère, prendre en face le chemin vers le château de Longevialle. Au Terran, quitter la route et s’engager à gauche sur le chemin ascendant pour atteindre le plateau.

8) Rejoindre une route et tourner deux fois à gauche pour revenir à l’église de Loubaresse.

A VOIR : La ferme de Pierre Allègre à Loubaresse
L'écomusée de Margeride propose de découvrir cette ferme.
En juillet 1975, la ferme de Pierre Allègre ouvre ses portes pour la première fois, non plus pour accueillir des paysans, mais pour un public d’estivants.

En 1788, au cœur du village de Loubaresse, Pierre Crozat, cultivateur, finit de construire sa demeure, une maison-bloc groupant sous le même toit l’habitation et la grange-étable. L’accès à la salle commune se fait par l’étable, et une simple cloison en planches sépare les animaux des hommes. La salle commune porte vraiment son nom ici : c’est l’unique pièce à vivre le jour et la nuit.

En 1800, Marguerite, la fille de Pierre Crozat, est âgée de 24 ans, le bon âge pour se mettre en ménage. D’habitude, c’est le fils aîné qui garde la maison de famille, mais il n’y a pas des garçon chez les Crozat, ce qui doit navrer le père. Mariage d’amour ou d’intérêt, toujours est-il que cette année-là, Marguerite épouse Antoine Allègre âgé de 46 ans !
De cette union, naîtront quatre enfants. L’aîné, Pierre, reprendra le bien familial et décidera, en 1844, d’agrandir la maison trop petite pour abriter toute la famille. Avec l’aide de quelques artisans, on construit alors sur la gauche l’habitation comme cela se fait alors pour bon nombre d’autres fermes. L’ancien bâtiment accueille toujours l’étable, plus spacieuse, et la grange.

Quel changement ! Une cave creusée dans le sol, une salle commune et un petit salon au rez-de-chaussée, deux chambres à l’étage et un grenier pour entreposer les récoltes de grain et les « vieilleries ». La cheminée et la souillarde de l’ancienne salle commune ont été démontées pierre par pierre et reconstruites dans la nouvelle maison. On a le sens de la récupération chez les paysans. La nouvelle bâtisse a belle allure et l’encadrement en granite de la porte d’entrée est la fierté de la famille.
En 1880, après de longues années d’un dur labeur, après bien des joies et des peines, le vieux Pierre Allègre décède dans sa maison de Loubaresse.

Aujourd’hui, lorsque nous pénétrons dans la maison, à la suite des guides-conteurs de l’Écomusée de Margeride, nous revivons une des journées de cette année de 1880, alors que la famille s’est absentée un moment : certains sont aux champs, d’autres gardent les bêtes… tout cet univers d’ambiances, de sons et d’odeurs est restitué avec fidélité.