Le printemps fait son retour, l’herbe et les arbres reverdissent, les perce-neiges laissent la place aux fleurs de coucou, germandrées, violettes et véroniques, qui colorent les talus… C’est le moment où les narses, ces zones humides situées sur l’ancienne coulée de lave de la Planèze, accueillent les premiers migrateurs. Les hérons garde-bœufs, les vanneaux huppés, les cigognes, les sarcelles d’été, et toute une foule d’autres oiseaux viennent s’y reproduire, nicher, ou faire une halte pour reprendre des forces avant de poursuivre leur route, l’occasion pour nous, humains, d’en prendre plein les yeux.
Une hirondelle ne fait pas le printemps
La beauté de ces mouvements de groupe, comme ces centaines de vanneaux huppés qui se posent dans les prairies pour se restaurer, m’émerveille chaque année. La prouesse physique qu’accomplissent les oiseaux migrateurs est incroyable, et fascinante.
Chaque année, lorsque le printemps approche, j’attends avec fébrilité l’arrivée de chaque espèce, et m’inquiète au moindre retard. Mais c’est lorsque j’entends l’hirondelle rustique et le martinet noir, qu’à chaque printemps, je me sens la plus heureuse : les beaux jours arrivent !
Une narse c’est quoi ? C’est une zone humide qui s’est formée dans une dépression, dont l’origine peut être glaciaire, volcanique ou les deux. En fonction des précipitations, les narses peuvent être en eau, ou non. Ce sont des milieux protégés, du fait notamment, de la biodiversité qu’elles abritent.
Retrouvez nos sentiers et randonnées pour découvrir les narses de la Planèze (deux sentiers à venir : la narse de Nouvialle et la narse de Pierrefitte) ainsi que les sorties observation des oiseaux dans notre Agenda