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Distance: 9 km
Durée: 02h45
Niveau: Modéré
Dénivelé: 122 D+
La Trinitat
Boucle
Non adapté aux poussettes
Jaune
Toute l'année.
À pied

Cette randonnée vous emmènera à travers les immenses plateaux d'estives, la flore y est très riche. Retour par les Fajoux et les Escoudournats.

Possible en VTT

D. Depuis la place de l'église, prendre en face, le chemin empierré qui conduit vers les estives.

1. Au carrefour, prendre à droite et continuer le chemin tout droit jusqu'à la forêt domaniale (hors circuit : à droite, point de vue sur l'immensité des plateaux de l'Aubrac, en direction du buron de Catau).

2. Prendre à gauche, et suivre la limite des estives et de la forêt de résineux.

3. Prendre à droite l'allée forestière qui descend dans les hêtres, après le ru traverser le bois de pins pour déboucher sur une prairie que l'on traverse, pour rejoindre un chemin, que l'on prend à gauche.
Au carrefour suivant prendre à droite pour rejoindre "les Fajoux". Traverser le village (belles maisons traditionnelles) et à la sortie prendre à gauche une ancienne draille jusqu'à la route goudronnée, que l'on prend à droite sur 100 mètres.

4. À la patte d'oie, prendre à gauche la route en direction des Escoudournats. Avant la croix, prendre à gauche le large chemin et continuer tout droit pour revenir sur La Trinitat.


La légende du LACASSOU :
La grosse cloche qui aujourd'hui orne le clocher peigne du village, aurait été enfouie pendant la guerre dans la tourbière du LACASSOU. À la fin du conflit, les habitants de la commune voisine revendiquèrent la propriété de la cloche. Ne pouvant se départager, il fût décidé que l'on attacherait une corde de chaque côté de la cloche et que deux bœufs devraient tirer du côté de leur village respectif. Dès que le signal fût donné, le bœuf de SAINT-URCIZE (que l'on avait fait venir spécialement de l'Aveyron, sa force et sa renommée ayant dépassé les limites du département) se mit à tirer en direction de LA TRINITAT à la stupeur des Saint-Urcizains, d'autant que les habitants de la Trinitat n'avaient quant à eux présenté qu'une vieille vache maigre de surcroît, mais en chaleur !
De nos jours, la cloche, dit-on, éloignerait les orages.

La transhumance apparaît en fait comme l'une des plus vieilles traditions du monde. Déjà les hommes du néolithique poussaient vers la fraîcheur les animaux qu'ils venaient de domestiquer.
Sur l'Aubrac, c'est vraisemblablement les moines qui, à partir du XIème siècle, ont introduit cette pratique consistant à monter les troupeaux vers les pâturages d'estives appelés "montagnes ". C'est seulement à partir du XVème siècle que les bovins font leur apparition, et chaque année de la mi-mai à la fin octobre, les éleveurs et leur troupeau prennent la route des estives. (Avant le XVème siècle, c'était uniquement des ovins qui pâturaient sur ces vastes plateaux).
Si autrefois la production de lait transformée en fromage était la principale ressource économique (apportant un revenu immédiat), on assiste depuis les années 1940-1960 à un changement de fonction des montagnes. Le système de traite en buron a disparu petit à petit au profit de l'élevage bovin pour la viande à partir de la race Aubrac.
À partir d'une étude, il a été reconnu et mis en évidence que la production locale n'était pas le fruit du hasard, mais le résultat d'une complicité dynamique et bien organisée entre les éleveurs, leurs troupeaux, leur terroir, et surtout que la valeur n'est pas que quantité.
Pour vous en convaincre, n'hésitez pas à goûter cette viande exceptionnelle ! Et si vous le souhaitez, vous pouvez assister à la fête de la transhumance qui a lieu chaque année fin mai. Haute en couleurs, riche de traditions, vous pourrez y partager et déguster l'aligot (plat traditionnel) accompagné d'un pavé de viande (Fleur d'Aubrac).

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Passage délicats : Aucun