Cette randonnée sympathique permet de découvrir le plateau et le relief accidenté entre la vallée du Remontalou et les gorges de la Truyère. Non possible en VTT en raison de passages d'hommes.
Accès à l'itinéraire : Depuis le centre-ville, rejoindre le parking de l'enclos.
Départ : Du parking de l'enclos, monter vers l'église et prendre la petite rue à gauche qui descend jusqu'à un carrefour où l'on emprunte la petite rue montante de droite. Puis prendre à droite un chemin qui monte à travers les résineux et qui rejoint la RD11. A la route, prendre à droite sur 100 mètres, dans le virage emprunter le petit sentier qui part à gauche et qui débouche à nouveau sur la route.
1. Au grand carrefour, prendre en face direction l'Hert et continuer tout droit jusqu'à MONTAVALLAT.
2. Devant le passage d'homme, hors circuit continuer la route sur 200 mètres, château de Montvallat (privé).Revenir sur vos pas.
Dans le virage, prendre à droite le chemin bordé de grands hêtres qui traverse les pâturages puis les prairies.
3. Au quatre chemins, prendre en face pour descendre sur CHAUDES-AIGUES en passant par la ferme de la Pradelle. Très beau point de vue sur CHAUDES-AIGUES.
HISTORIQUE DU CHATEAU DE MONTVALLAT
Le château de Montvallat, près de Chaudes-Aigues/Saint-Flour à l'est du département du Cantal a été construit et habité par les Montvallat, famille de noblesse immémoriale ou d'ancienne extraction, l'une des plus illustres des Montagnes d'Auvergne jusqu'en 1777, date à laquelle elle s'est éteinte.
Les Montvallat ont donné leur nom au fief sur lequel se trouve le château au début du XIIIème siècle. Leur puissance devient importante au tout début du XVème siècle quand Louis de Montvallat, alors très lié aux Armagnac, est distingué par Charles VI qui en 1418 le nomme "Bailli des Montagnes d'Auvergne" (il y restera longtemps, jusqu'en 1430). Il sera un fidèle de Charles VII, le Roi de Bourges.
A la puissance s'ajoute la richesse au XVIème siècle mais également les luttes guerrières où les Montvallat, tour à tour distingués par Charles IX et Henri III, chefs de la Ligue, s'opposent violemment au parti huguenot représenté par les Bourbon-Malauze et les comtes de Gévaudan.
Les Montvallat commencent par obtenir la totalité de la baronnie de Chaudes-Aigues qu'ils détenaient partiellement ; mais en 1585 le château de Montvallat et ses richesses sont pillés par les huguenots commandités par Marie de Crussol.
Cependant au tout début du XVIème siècle (1610) les Montvallat sont au faîte de leur ascension et sont considérés, à la fin du règne d'Henri IV qui en reçoit personnellement témoignage, parmi les cinq seigneurs les mieux dotés en Haute Auvergne.
La décadence commence avec Charles de Montvallat, par ailleurs baron de Tournoël en suite à son alliance avec la famille d'Apchon, lequel est en 1665 parmi les principaux condamnés du tribunal extraordinaire institué par Louis XIV à Clermont-Ferrand dit les « Grands Jours d'Auvergne »
Pour cause d'abus de droits féodaux souvent tombés en désuétude comme le fameux "droit de noces", il y perd une grande partie de la fortune des Montvallat ainsi que l'exercice, sa vie durant, de la justice seigneuriale.
Après la mort sans enfant du dernier Montvallat du nom en 1777, le château n'est plus habité par les titulaires de la seigneurie mais par des régisseurs. En conséquence le château ne subit pas de transformations et franchit sans dommages la Révolution. Par contre au début du 19ème siècle, vendu à des notables de la région et converti en ferme, le château, s'il continue à ne pas être architecturalement remanié, subit les dégradations de sa nouvelle fonction et n'est plus entretenu.
Depuis 1991, il est acquis par Michel et Agnès Royer.
Le château étant en cours de restauration, il est interdit par mesure de sécurité de pénétrer dans la propriété y compris les abords.